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mercredi 27 octobre 2010

Saint-Pol - Morlaix (championnats de France de semi-marathon), dimanche. Mickaël Thomas, huit ans après

Saint-Pol - Morlaix (championnats de France de semi-marathon), dimanche. Mickaël Thomas, huit ans après.En 2002, Mickaël Thomas, ici derrière David Ramard (dossard 1) et Mohamed Serbouti, s'était imposé au sprint. Photos archives Eugène Le Droff


Saint-Pol - Morlaix (championnats de France de semi-marathon), dimanche. Mickaël Thomas, huit ans après.Maryse Le Gallo (dossard 6015) est la marraine du championnat de France 2010 de semi-marathon. Il y a huit ans, la Morbihannaise se classait 10e en 1 h 18'27'' du Saint-Pol - Morlaix et était sacrée championne de France dans la catégorie vétérans 1. Photo E. L. D.
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Cela fait déjà huit années que Mickaël Thomas a été sacré champion de France de semi-marathon sous le viaduc de Morlaix. Dimanche, le Rennais sera au départ de la classique bretonne, sans ambition particulière sur le championnat de France 2010.
«Je ne pensais pas que ça faisait déjà huit ans...» En regardant dans ses rétroviseurs, Mickaël Thomas est surpris de la vitesse à laquelle le temps file. Ce dimanche 27octobre 2002, c'est le Morbihannais qui a filé à toute vitesse sous le viaduc de Morlaix. En 1h02'33'' exactement. Un chrono exceptionnel et une course de folie que le champion de France n'oubliera jamais. «Je m'en rappelle comme si c'était hier. Souvent, j'y pense. Ça fait partie de mes trois ou quatre courses les plus abouties.»
«Dans un grand jour» Ce jour-là, devant des milliers de spectateurs, l'athlète de l'EA Rennes battait au sprint le Manceau Mohamed Serbouti. «Ça ne m'était jamais arrivé de le battre au sprint. J'étais bien préparé mais je ne pensais jamais faire 1h02' et encore moins gagner. J'étais costaud comme jamais et je me souviens du bruit à l'arrivée. Les gens ne savaient pas qui avait gagné. Lorsqu'ils ont su que c'était moi, ils ont crié.» Plus que la joie de la victoire, Mickaël Thomas retient les sensations qu'il a éprouvées sur le bitume. «Dans la descente de Taulé, on était à 2'38'' au kilomètre! J'avais une impression de vitesse, d'aisance et d'euphorie. A part la côte de Penzé, je ne sentais pas les faux plats. J'étais vraiment dans un grand jour.» Un jour que l'athlète domicilié à Acigné près de Rennes, n'a jamais retrouvé depuis. Il a d'ailleurs un goût amer à chaque fois qu'il revient sur le Saint-Pol - Morlaix et qu'il souffre alors que les aiguilles du chrono accélèrent.

«Je vis assez mal le fait de régresser» «Je vais de moins en moins vite et je trouve la course de plus en plus dure. Cette année, ça va être pareil. Au mieux, je peux faire 1h08'. Dimanche, je serai dans la masse. En fait, je vis assez mal le fait de régresser. Ce que j'aimerais, c'est me battre devant.» A 39 ans, le champion de France 2002 comprend que le temps qui passe ne joue pas en sa faveur. Vétéran à partir du 1erjanvier 2011, il refuse d'entendre parler de cette catégorie. «Je continuerai à courir en seniors. Vétérans, ça fait vieux. Je préfère faire 4e en seniors que gagner en vétérans.Je pense que j'ai encore des trucs à faire dans mon sport.Je ne désespère pas de refaire un podium au Bretagne, même à 41 ou 42 ans. J'ai toujours la passion de la compétition et il n'y a que cela qui me motive.»
Des regrets En huit ans, beaucoup de choses ont changé dans la vie de celui qui se verrait bien entraîner les jeunes dans le futur. En 2002, il était célibataire et professionnel de la course à pied grâce à son statut de militaire au 7e bataillon de chasseur alpin de Bourg-Saint-Maurice. Aujourd'hui, il est marié, père de deux enfants et il travaille dans une coopérative bio à Saint-Grégoire. Et malgré des journées bien chargées, il continue à s'entraîner six jours sur sept. En huit ans, l'état d'esprit de Thomas a également changé. Avec le recul, il regrette de ne pas avoir su monnayer son titre. «Je n'ai jamais couru pour l'argent mais cette victoire ne m'a rien apporté. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas de primes. On ne peut pas attirer les meilleurs s'il n'y a rien à gagner.» Dimanche, les meilleurs Français seront absents entre Saint-Pol-de-Léon et Morlaix. Mickaël, lui, sera bien là.
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2002, 2006. Souvenirs, souvenirs...
Dimanche, François Le Dissès «disputera» son troisième championnat de France en tant qu'organisateur après le Saint-Pol - Morlaix 2002 et le Taulé - Morlaix 2006.
Saint-Pol - Morlaix 2002. Cette année-là, François Le Dissès était coorganisateur du championnat de France avec l'ancienne présidente Janine Gouez. A l'époque, le président avait dû faire du lobbying pour convaincre son bureau de postuler au championnat de France. Sa pugnacité avait payé puisque l'édition 2002 fut celle de tous les records : record de participation, record féminin pour Hafida Gadi (1h11'09'') et record masculin pour Mickaël Thomas (1h02'33''). «Lorsque Mickaël a franchi la ligne, j'ai plané pendant quelques secondes», se souvient celui qui a fait entrer le Saint-Pol - Morlaix dans une autre dimension.
TAULÉ - MORLAIX 2006. Après le 21,100 km, le 10km ! «C'est la plus belle course que je n'ai jamais vue de ma vie, par la quantité de coureurs et la qualité des temps.» François Le Dissès force un peu le trait mais il est vrai que 2006 restera l'année du record de participation avec 11.000 athlètes. Inscrit de dernière minute, le Marseillais Tarik Bouzid surgissait à la surprise générale sur la ligne d'arrivée en 27'59''. Dans sa foulée, 52 coureurs passaient sous la barre des 30' (plus de 20km/h), confirmant ainsi que Taulé - Morlaix est bien le 10 km le plus rapide de France.

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