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PLOUIGNEAU OXYGENE

PLOUIGNEAU OXYGENE

lundi 18 avril 2011

MARATHON DE NANTES


Tarik Bouzid (dossard n°1) a survolé la course en pulvérisant de près de neuf minutes le record du nouveau parcours. Au-delà d'une notoriété grandissante, les records sont tombés au marathon de Nantes. Notamment celui du chrono masculin avec l'express Tarik Bouzid.Le marathon, c'est l'école de l'humilité. « L'art de maîtriser puis de sublimer la souffrance de courir » tel écrit par Jean Hatzfeld dans son dernier roman : « Où en est la nuit ». Pour avoir cogité ces aphorismes après deux abandons en trois tentatives précédentes, Tarik Bouzid a gagné hier matin ses lettres de noblesse sur la distance mythique du messager Phidippidès ou Euclès selon les versions. « Le marathon, c'est un grand monsieur » a ainsi mis en exergue à l'issue de sa cavalcade gagnante l'athlète de l'Entente Franconville (91).

En 2h19'56'', le champion de France 2006 du 10 km a pulvérisé le record du nouveau parcours de presque neuf minutes. Une première mine au 5e km où seul Mounir Maroufi (Athlétisme Marennes) put prendre sa foulée, un petit chassé-croisé entre les deux hommes jusqu'au 21e km atteint ex aequo en 1h09'52'' puis une série d'accélérations qui finirent par déstabiliser l'athlète charentais, contraint à l'abandon par la suite.

Bref, une tactique idéale pour éliminer de la victoire finale Kouider Bouregba, troisième larron crédité d'une meilleure performance à 2h16'. « Je me suis retrouvé trop vite seul à lutter contre le vent, regrettait le sociétaire du CA Cauchois (76). J'aurai préféré être dans un groupe mais Tarik a mis une telle secousse que c'était trop difficile de tenir le rythme. Je suis déçu de la place et de mon temps (2h28'08'') mais pas de l'accueil du public. »

Arrivé huit minutes auparavant, Tarik Bouzid a savouré l'instant et la joie d'un premier succès sur 42,195 km. « Je suis heureux comme un bébé. C'est une grande victoire devant un grand public, un défi que je m'étais lancé. Je finis dans un bon état alors que je redoutais le mur des 30 km. Même les grands coureurs ont peur du marathon, il faut le respecter. »

L'athlète francilien l'a surtout dompté comme les 2 612 classés à l'arrivée parmi les 3 102 inscrits dont Sylvie Hascoet (Sport 2000 Langueux), surprenante lauréate féminine. Pour sa deuxième expérience, l'ancienne footballeuse de Saint-Brieuc l'avait plutôt jouée prudente : « J'étais partie pour voir quand j'allais craquer. Ça a été très dur mais j'ai pu m'abriter du vent au sein d'un groupe et les encouragements du nombreux public ont aussi beaucoup aidé. Je suis vraiment satisfaite. »

Un ensemble de réussites et un succès populaire (grosse ambiance au Jardin des Plantes notamment) qui réjouissait Michel Jallot, président de Courir à Nantes, co-organisateur avec le FC Nantes Evénements. « Plus de 4 000 athlètes avec les Foulées de l'Éléphant (victoire de Benoît Mentrel), les relais entreprises (Alacatel-Lucent) et le semi Handisports (Ali Mehiaoui). Le site est exceptionnel, le soleil était de la partie et le retour des coureurs sur le parcours et l'organisation sont satisfaisants à 90 %. »

C'est à l'horizon 2013, 2012 sera une étape pour approcher les 4 000 inscrits, que s'inscrivent désormais les organisateurs pour franchir le cap supérieur, celui qui fera entrer Nantes dans le top 5 des marathons hexagonaux : « 5 000 inscrits avec deux jours d'animations et de manifestations. On va le faire. » Un défi logique car à la hauteur d'une épreuve qui, ce week-end, est déjà entrée dans une autre dimension.


Du côté ignacien, le club était représenté par Ronan qui s'est rendu à Nantes en compagnie de 5 membres de la joie de courir à Plabennec (merci pour leur accueil).
Une course qui s'est déroulée comme sur des roulettes pendant 2h30 avec les temps de passage prévus qui ont été respectés:

10 km : 42.00
15 km : 1.02.40
semi : 1.27.52
30km : 2.06.00

puis vînt un passage difficile au km 36 avec le retour du meneur d'allure des 3 heures dans le sillage, les 6 derniers kilos ont donc été couverts à l'arrachée. Résultat, un temps inespéré au départ de 2.59.12 (154ème place) et une grande joie à l'arrivée.

A noter la très bonne performance d'un autre coureur du coin : Gael Riou du club de Morlaix qui finit à la 36ème place 2.46.47 (passage semi 1.21.40!!!).BRAVO!!

BILAN : un marathon très sympa à faire avec 3000 participants, il n'y a pas trop de bouchons et on ne se retrouve pas non plus tout seul sur la route. Le parcours est très beau avec le passage devant les monuments de Nantes et une belle "ballade" le long de la Loire.Les difficultés ne sont cependant pas absentes avec des bonnes petites relances en ville, des secteurs pavés qui usent à la longue et pour la journée d'hier, une bonne portion avec un vent très défavorable.

A REFAIRE...

1 commentaire:

  1. Félicitations Ronan , c'est beau de finir en - de 3h , a 7km de l'arrivée du a du connaitre le mur mais tu a eu le courage de t'accrocher avec le meneur d'allure , j'ai connu ça en 2002 a Paris , c'etait au 35eme kilo et le ballon des 3h m'avait doublé .. je me suis accroché et j'ai réussi a faire 2h59'22" .
    bonne récup et pour ton prochain marahon je pense que tu peux faire 02h55' .

    gael riou a fait trés trés trés fort .

    michel vaillant

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